Pourquoi me restreindre me fait grossir ?
Et si ma tendinite n’était pas qu’un problème d’inflammation de mon tendon ?
Et si ma baisse de moral n’était pas qu’un problème de surmenage ?
Et si mon surpoids n’était pas qu’un problème de calories ?
Et si mes compulsions sucrées n’étaient pas qu’un problème de manque de volonté ?
Et si mes ballonnements n’étaient pas qu’un souci d’intestin ?
Ces questions peuvent vous paraître étranges, décalées ou au contraire titiller votre curiosité parce que oui le corps humain est fascinant de complexité, plein de surprises insoupçonnées et d’interactions minutieusement orchestrées.
La santé est précieuse, et la préserver dans nos modes de vie actuels, pas si simple !
Les années de vie en bonne santé diminuent…
L’incidence des maladies chroniques ne cesse d’augmenter, ces dernières impactant de plus en plus tôt notre qualité de vie. Quel est l’intérêt de vivre plus longtemps mais en mauvaise santé ?
De façon contradictoire alors que la médecine ne cesse de progresser, que les connaissances évoluent et que les techniques sont de plus en plus performantes, des pathologies telles que l’obésité, la dépression et les maladies cardiovasculaires ne font que croître.
Pourtant, nous avons aujourd’hui à notre disposition des outils dont la biologie nous permettant d’évaluer de nombreux facteurs de risques liés à notre mode de vie et à notre alimentation influençant notre vitalité, nos performances intellectuelles et sportives, notre humeur, notre qualité de vie et bien d’autres !
Une vision réductionniste du corps humain
Essayer de prévenir, soigner, guérir en considérant que chaque organe fonctionne isolément, sans interaction avec le reste du corps humain, que masquer un symptôme réglera durablement le problème, qu’écouter longuement les personnes en s’intéressant à leur mode de vie global est une perte de temps… nous vouera à l’échec d’espérer vivre plus longtemps en bonne santé.
Nous sommes malheureusement confrontés de plus en plus jeunes à un environnement pollué, à un mode de vie sédentaire, à un stress chronique, à de la malbouffe en pagaille et j’en passe.
Le corps est une UNITE qui fonctionne avec une interaction permanente entre les cellules, les tissus, les organes, via des milliers de messagers (hormones, cytokines, cellules immunitaires, microbiote, neurotransmetteurs…). Une vision GLOBALE est indispensable à sa bonne compréhension.
La partie émergée de l’iceberg
Notre organisme étant une machinerie exceptionnelle, il cherchera toujours le moyen de retourner à l’équilibre et de compenser les dérives (principe de l’hormèse) mais à quel prix ?
Être exempt de symptômes ne signifie pas que votre corps fonctionne de façon optimale sans être en souffrance. Il compense et compensera tant qu’il le pourra, il résiste…jusqu’au jour où… 1 puis 2 puis 3 symptômes divers et variés apparaissent mettant en évidence la partie émergée de l’iceberg.
Sans régler le problème de fond, cette spirale infernale ne fera qu’évoluer négativement.
Les problèmes de santé qui apparaissent et s’expriment vers la cinquantaine (ce chiffre diminue malheureusement), se préparent silencieusement depuis bien des années. La vie à 100 à l’heure, en pleine force de l’âge où nous avons l’impression d’être des superhéros, multitâches et invincibles, nous rattrapera. Un travail stressant et sédentaire, des déjeuners sur le pouce ou trop arrosés, des aliments industriels pour gagner du temps, des nuits écourtées, les enfants à gérer, du sport en excès etc. Le combo gagnant pour épuiser prématurément notre organisme.
Malheureusement, quand « tout va bien » (en tout cas en apparence), la plupart des personnes ne se rendent pas compte à quel point la santé est précieuse. Le déclic se fera plus tard…dommage quand on sait l’impact que chacun peut avoir sur sa propre santé et celle de ses enfants.
Changeons notre mode de vie
Parce que OUI, notre mode de vie influence l’expression de nos gènes, notre état inflammatoire, l’équilibre de notre système immunitaire, la gestion du stress oxydatif (comme une pomme qui noircit au contact de l’oxygène, nos cellules sont soumises à de l’oxydation et donc un vieillissement plus ou moins rapide selon le degré de stress oxydatif qu’on lui impose), notre fonctionnement hormonal, notre santé intestinale et psychique….
Alors, changeons nos modes de vie pour optimiser notre santé fonctionnelle, prévenir les maladies chroniques, vivre plus longtemps en bonne santé et transmettre de meilleures habitudes à nos enfants (pour leur santé de demain). Chacun d’entre nous en a le pouvoir. Quoi de plus précieux que la santé ?
Et si ma baisse de moral n’était pas qu’un problème de surmenage ?
Si je reprends mon exemple avec la question : et si ma baisse de moral n’était pas qu’un problème de surmenage ? En effet, quand on s’intéresse à la physiologie cellulaire du corps humain, on comprend à quel point beaucoup de mécanismes et d’étiologies peuvent être impliqués dans une même problématique.
La synthèse des neurotransmetteurs (responsables de mon bien être psycho émotionnel) est-elle optimale ? N’y a-t-il pas des carences en cofacteurs indispensables à cette dernière ?
Mon alimentation est-elle optimale afin d’apporter à mon organisme ce dont il a besoin ?
Ma muqueuse intestinale joue-t-elle bien son rôle d’absorption, d’assimilation et de barrière ?
Les acides aminés nécessaires à la synthèse des neurotransmetteurs sont-ils présents en quantité suffisante et passent-t-ils la barrière hémato-encéphalique sans être déviés ?
Et je pourrais continuer….
Vous l’aurez compris, une vision trop réductionniste du corps humain nous éloigne de la bonne compréhension et prise en charge de ce dernier.
Stress oxydatif, inflammation de bas grade, insulino résistance, statut nutritionnel et micronutritionnel, perméabilité intestinale, fonctionnement mitochondrial…sont autant de paramètres qu’il va falloir investiguer pour mieux comprendre l’environnement dans lequel vos cellules évoluent.
L’alimentation bien sûr mais pas seulement ! Stress chronique, manque de sommeil, sédentarité, perturbateurs endocriniens, polluants… sont autant de facteurs qui peuvent impacter votre état de santé.
La Santé fonctionnelle tient compte de tous ces paramètres. La pilule magique n’existe pas, tout comme la énième solution miracle, car c’est votre mode de vie global qui aura un impact bénéfique sur votre santé durable.
Et la biologie fonctionnelle dans tout ça ?
L’intérêt de la biologie fonctionnelle réside dans l’analyse de biomarqueurs qui vont nous renseigner sur l’état des fonctionnalités cellulaire, tissulaire et organique et ainsi permettre d’être dans une démarche :
· Prédictive
· Préventive
· Personnalisée
· Pertinente
Elle s’intéresse à notre organisme dans sa GLOBALITE.
La préconisation d’analyses de biologie fonctionnelle doit être personnalisée et adaptée au contexte de chacun. C’est pour cette raison qu’un accompagnement en micronutrition et en biologie fonctionnelle nécessite une anamnèse (ou recueil de données) détaillée et précise de votre mode de vie complet, au décours d’une consultation longue où vous serez écouté, et où l’on commencera le travail de fond pour optimiser votre santé fonctionnelle de demain.
En pratique
Vous l’aurez compris, la santé fonctionnelle est indispensable pour vieillir en pleine possession de nos capacités, et dont la micronutrition et la biologie fonctionnelle en sont les alliés.
Être accompagné(e) par un professionnel compétent et formé dans ces domaines vous permettra ainsi :
– d’être écouté(e) et d’avoir une vision globale sur votre état de santé.
– de vous préconiser des analyses de biologie fonctionnelle pertinentes.
– d’objectiver des dysfonctionnements et de prioriser votre prise en charge personnalisée.
– de vous conseiller d’éventuels compléments alimentaires qualitatifs et adaptés.
– de vous motiver et d’adapter l’accompagnement selon votre évolution.
J’espère que cet article qui vous initie à la santé fonctionnelle vous a plu, qu’il vous a permis de comprendre son intérêt et qu’il vous a donné envie d’aller plus loin dans la connaissance d’autres leviers pouvant améliorer votre santé de demain.